La saga du "Grimpeur Sans ..." continue !

            Le Grimpeur Sans Pieds est la première suite réalisée par Ertemel Production (suite du Grimpeur Sans Tête). On y retrouve le Grimpeur, toujours joué par Imer Ertemel, confronté à une nouvelle voie d'Altissimo St Martin. Cette fois-ci, pour sortir, il aura besoin des conseils d'autres grimpeurs tel Samoth Orieos qui incarne dans le film son propre rôle (et son premier au cinéma), ou des entraînements intensifs prodigués par l'Entraîneur, joué par Notna-Cram Levalc.

            Les dialogues ont été extrêmement soignés, pour que le spectateur découvre le langage si riche et imagé de l'escalade. Les répliques sont déjà cultes. Nombre d'entre elles viennent de l'entraîneur Lrak Callicram qui a assuré la promotion du film sur les lieux du tournage. Le but étant de faire découvrir l'univers de l'escalade au grand public.

            La première voie que réalise le Grimpeur a été réalisée deux fois par Imer Ertemel, avec à chaque fois un point de vue différent pour le caméraman Niavlys Ertemel, qui s'est donc suspendu en milieu de voie pour saisir au plus près les performances impressionnantes de Imer et Samoth, et livrer ainsi des images extraordinaires et époustouflantes. La sécurité de l'équipe technique était assurée par Nitsugua Taniom, qui apparaît cinq secondes dans le film (14'50'' à 14'55''). Ce sont ses mains que l'on voit plonger dans le sac à pof sur le plan rapproché.

            Encore une fois, Notna-Cram Levalc s'est surpassé pour son rôle d'Entraîneur. Le monologue qui débute la troisième partie du film est une immense improvisation de l'acteur, prouvant une fois de plus l'exception de son talent. Son costume est à la hauteur de son jeu : baudrier fluo à damier, coiffure pharaonique, lunettes adéquates et pieds nus...

            Le seul plan truqué du film est celui de 14'04 à 14'05'' où l'on voit le Grimpeur réaliser une traction avec un bras. Toutes les autres performances présentées lors du film, y compris celle finale, ont été faites sans trucages.

            Le film pourrait avoir pour morale "Quand on veut, on peut" et pourrait être illustré par cette célèbre phrase de Nietzsche "Ce qui ne te tue pas te rend plus fort". Malgré ses blessures, le Grimpeur, par la seule force de sa volonté, réussit à sortir la voie qu'il avait échouée lorsque sa condition physique était excellente. L'Esprit est donc plus fort que la Matière.

            Mais Le Grimpeur Sans Pieds est aussi une fable écologique. L'imprudent et impudent mangeur de banane joué par Mit Iccot se croit permis de jeter sa peau de banane parce-qu'elle est biodégradable. Son comportement est symptomatique d'une trop forte exposition à la publicité (à force de vilipender le non-biodégradable on érige on oublie que le biodégradable est aussi un déchet). Il provoque ainsi la chute du Grimpeur, et à travers lui de toute la société dynamique et volontaire. Heureusement, le Grimpeur réussit à surmonter ce désastre, et par là-même nous démontre que le problème écologique peut être résolu par la même population victime du problème.

              Tourné en deux heures, Vie est le deuxième court-métrage de Notna-Cram Levalc. C'est lui qui a écrit le scénario, est responsable des décors et des costumes... Il a donc été nommé en toute logique co-réalisateur aux côtés de Niavlys Ertemel, qui assure comme toujours l'image et le montage.

             Le film se distingue de toutes les productions précédentes par sa humour tragi-comédique. Drame socio-écolo philosophique, Vie est émaillé de nombreuses citations d'auteurs ou de philosophes qui viennent apporter du poids à la rhétorique développée tout au long du film.

             Vie signe aussi le retour de Annej Opac au cinéma, absente à l'écran depuis Missions à cause d'incompatibilité d'emplois du temps. Lui donnent la réplique les acteurs phares de la production, à savoir Notna-Cram Levalc et Imer Ertemel.

             Notna-Cram Levalc s'attaque ici à tous les travers de notre société actuelle. En premier lieu, le capitalisme incarné qu'il incarne lui-même au travers du personnage du Patron. La folie inconsciente et amorale du Patron le mènera à sa propre perte. C'est ce capitalisme destructeur et flambeur qui pousse au meurtre les personnages joués par Annej Opac et Imer Ertemel, ardents et vaillants défenseurs de la nature qui semblent complètement perdus moralement et idéologiquement, comme le révèlent leurs hésitations et leurs encouragements assenés à grands renforts de citations. Mais ces dialogues maniérés, dont l'intelligence est exacerbée, ne sont-ils pas un voile que les personnages opposent entre eux et leur monde en cours de destruction massive ; entre eux et leurs semblables dans leurs société déliquescente, réifiante et dictatoriale ; entre eux et eux-mêmes enfin, entre leurs pensées et leurs actes. "Agis !" est le maître mot du film, et comme le rappelle magnifiquement le Patron dans un dialogue déjà culte, "La Vie c'est l'Acte", rien ne peut nous contraindre, tout est action : "Ce n'est pas toi qui me tues. C'est moi qui le choisit." Ainsi, lorsque le personnage joué par Imer entre en action, ce n'est qu'après s'être libéré de ce langage : "Arrête de mitho". Paradoxalement, le contraste de registre entre les deux assassins écolos et le manager en maillot de bain à fleurs pourrait aussi selon d'autres points de vues, se voir en faveur du dernier cité...

            Un film engagé - mais partagé -, triste et comique, écologique enfin, à découvrir en cliquant sur le lien qui suit.

           Clavellicelli est l'histoire d'une famille, d'une honorable société qui a un certain code d’honneur - c'est une mafia corse. Mais l'objectif du filme n'est pas de faire l'éloge de ces groupes. Plutôt le contraire même. Certes, le personnage principal interprété par Notna-Cram LEVALC - Don Clavellicelli - inspire l'ordre, la dignité, le respect et le pouvoir. Dans un sens, il ressemble étrangement à Don Vito Corleone du film universellement connu Le Parrain... Ce film montre en effet un personnage étrange et ambivalent, à la fois protecteur des petits commerçants payant le pizzo, proche des membres de la famille, bienfaiteur de son homme de main assoiffé de sang : Danny, interprété magnifiquement par Mit ICCOT, et pourtant assoiffé de pouvoir. Comme quoi toute apparence est trompeuse, tout pouvoir mute en violence et toute société a sa face cachée. 

           Ici, le caractère dangereux et cruel du Don apparaîtra à cause des volontés ascensionnelles de Fred, un petit vendeur de nitroglycérine, interprété par Imer ERTEMEL. Enfin, on retrouvera notre chevelu préféré, Nitsugua TANIOM dans le rôle de l'acheteur de nitro.

Bon film !

 Récompenses :

Meilleur acteur : Notna-Cram LEVALC

Meilleur acteur dans un second rôle : Mit ICCOT

Meilleur espoir : Nairolf YDROJ

Meilleur film

Meilleur montage

Meilleur scénario

Meilleur affiche

Meilleurs décors

Meilleur réalisateur : Niavlys Ertemel

Récompenses :

Meilleurs effets spéciaux

Meilleure actrice dans un second rôle : Etaga Ertemel

Meilleurs costumes

Voilà, hier s'est déroulé au QG de la Production l'avant première de notre dernier film : Don Clavellicelli.

Voici le speech de l'acteur principal qui nous a présenter le film :

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Bonjour mes chers amis,

Je suis très heureux de vous accueillir aujourd’hui au studio de la Production Ertemel. Ce lieu est peut-être nouveau pour certains d’entre-vous, mais d’autres savent à quel point c’est un haut lieu d’inspiration : c’est en effet ici que tous nos films ont vu le jour, du travail assidu de notre producteur : Niavlys ici présent, vous pouvez l’applaudir.

Chers amis, aujourd’hui est un jour spécial, et le fait que vous soyez tous réunis ici sous de toit à cet instant même m’empli de bonheur, oui, aujourd’hui, nous célébrons le dix-huitième anniversaire de Niavlys et de Imer !

Mes amis, je suis heureux, car chez nous, en Corse, l’hospitalité est une valeur fondatrice, et le fait que vous soyez tous ici me donne envie de vous raconter une histoire, une histoire que nous avons écrit à trois et que nous avons mis en scène par la suite, c’est mon histoire, celle de Don Clavellicelli.

Comme vous le savez, notre famille est une honorable société qui a un certain code d’honneur, enfin, il en était ainsi pour les premières générations, dans ce film, vous verrez que le pouvoir que détenait les premiers mafieux à travers le respect des codes, de l’honneur et des hommes s’est rapidement souillé par la violence et les plus vils trafics. Le film que vous allez voir montre un personnage étrange et ambivalent, à la fois protecteur des petits commerçants payant le pizzo, proche des membres de la famille et pourtant assoiffé de pouvoir. Comme quoi toute apparence est trompeuse, tout pouvoir mute en violence et toute société a sa face cachée.

Bon film !

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La visualisation du film sur votre écran à partir de Dailymotion sera possible dans les semaines à venir.