• "Le Grimpeur Sans Tête" (avril 2008)

               Le Grimpeur Sans Tête fut le film qui lança véritablement Ertemel production. Grâce à des costumes et des effets spéciaux spectaculaires (le Grimpeur n'a pas de tête !), un décor exceptionnel pour la séquence finale du film, le film fut un triomphe.

               "Un Grimpeur (Imer Ertemel) est décapité pour une raison mystérieuse par une diabolique sorcière (Etaga Ertemel). Lors de son passage aux Enfers, il vainc La Mort (Niavlys Ertemel) et revient dans le monde des vivants, où il reprend une vie normale".

               Tourné en trois fois au mois d'avril 2008, en commençant par la fameuse bataille du Grimpeur contre La Mort dans un décor infernal encore jamais vu au cinéma, le film a été entièrement réalisé sans aucune capture sonore. En dehors du fait que le Grimpeur ne peut pas parler, cette absence de son (mais pas de musique) s'explique par un problème de capture vidéo lors du montage du film. Néanmoins, le film n'a jamais été conçu comme autre chose qu'un film muet.

               La séquence finale a été tournée à Altissimo Saint-Martin à Toulouse. Le Grimpeur était assuré par Annej Opac (qui fait alors sa première apparition au cinéma) lors du tournage. Pour le film, Imer Ertemel a grimpé une voie bleue 6a (dont il est lui-même l'ouvreur) en aveugle. La séquence a ensuite été accélérée lors du montage pour donner plus de rythme à l'escalade du Grimpeur sans tête (suppression des temps de latence où le Grimpeur cherche ses prises). Le réalisateur a d'abord filmé une première fois le Grimpeur au pied de la voie. Puis, alors que Imer Ertemel enchaînait avec une seconde réalisation de la voie, Nialys Ertemel s'est posté en haut de la voie et il a de nouveau filmé Imer Ertemel. Niavlys Ertemel était assuré par un bénévole, un grimpeur d'Altissimo. Le résultat à l'écran est époustouflant, magnifié par la musique de Bill Conti (Rocky).

               Le film s'achève sur le proverbe "Donner c'est donner, reprendre c'est voler". Beaucoup de spectateurs ont dû s'interroger sur le sens de cette moralité et son rapport au film. C’est sans aucun doute une protestation contre un hypothétique Dieu ou La Mort qui se permet de donner la vie, puis de la reprendre, et donc la voler. On pourrait aussi commenter le rôle de l’escalade dans le maintien psychologique du Grimpeur. Mais ne nous aventurons pas plus loin, car, comme l’a dit Stanley Kubrick "commenter l’œuvre c’est la réduire".

               Le Grimpeur sans Tête a été nommé dix fois lors de la cérémonie des Ertemel award. Il en gagné trois.

    Suite au succès du Grimpeur Sans Tête, Ertemel Production laça la saga du "Grimpeur Sans" pour faire revivre l'univers de l'escalade dans des défis de plus en plus fous... Suivirent ainsi "Le Grimpeur Sans Pieds" puis le "Le Grimpeur Sans Lueur"...

     

    Récompenses :<o:p></o:p>

    - Ertemel award de la Meilleure actrice
    - Ertemel award des Meilleurs décors
    - Ertemel award de la Meilleure performance physique


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